Le diabète de type 1 : épidémiologie et recommandations
Qu’est-ce que le diabète ?
Le diabète sucré est une maladie, liée à une anomalie métabolique, caractérisée par une hyperglycémie (concentration trop élevée de sucre dans le sang) chronique, qui peut être due à un déficit :
- de la sécrétion d’insuline au niveau du pancréas : c’est le diabète de type 1 ou diabète insulinodépendant
- de l’action de l’insuline : c’est le diabète de type 2 ou diabète non insulino-dépendant
Chez l’enfant, le diabète est dans plus de 90% des cas, de type 1 alors que chez l’adulte, le diabète est dans 90% des cas, de type 2.
Le mot « diabète » vient du grec ancien dia-baïno, qui signifie « passer au travers » faisant référence au glucose (sucre) qui passe dans l’urine avec beaucoup d’eau.
Quels sont les signes du diabète ?
Les symptômes du diabète de type 1 correspondent aux signes de l’hyperglycémie : on urine beaucoup et souvent, on a très soif, on perd du poids et on est fatigué.
Les symptômes du diabète de type 2 ne sont pas visibles. Le diabète de type 2 passe inaperçu et peut être découvert lors d’un bilan sanguin à jeun lorsque la glycémie est supérieure à 1,26 g/l. La découverte est donc le plus souvent fortuite.
Quelles sont les causes du diabète ?
Le diabète insulino-dépendant de type 1 provient de la destruction progressive des cellules qui sécrètent l’insuline, par notre propre système de défense : c’est une maladie auto-immune. Sur un terrain génétique prédisposant, des facteurs d’environnements encore mal connus déclenchent cette destruction. Toutefois, la part héréditaire n’est pas la seule responsable et dans plus de 90% des cas, on ne trouve pas d’autres cas de diabète de type 1 dans la famille.
Le diabète non insulino-dépendant de type 2 se déclare lorsque le corps ne parvient pas à utiliser efficacement l’insuline produite par le pancréas. Une alimentation trop riche et un manque d’activité physique sont à l’origine du diabète de type 2.
Les traitements du diabète de type 1 à l’heure actuelle :
Plusieurs grandes études internationales ont confirmé qu’une amélioration de l’équilibre glycémique à long terme, obtenue avec un traitement intensif par l’insuline comprenant un soutien et une éducation soutenue, peut diminuer l’incidence des complications. Un nombre croissant de centres dans le monde ont introduit le concept de traitement intensif par basal bolus dès le début du diabète.
ISPAD recommandations de consensus de l’ISPAD pour la pratique clinique 2018.
Le diabète de l’enfant en France en 2017 : où en sommes-nous ?
Si l’hémoglobine glyquée (HbA1c) est le meilleur critère de l’équilibre glycémique, la manière dont l’enfant ou l’adolescent vit sa maladie reste essentielle à considérer.
Il s’agit en effet de trouver le « bon équilibre », à l’école, en famille, avec ses amis… pour se sentir aussi bien dans son corps que dans ses baskets !